Claude Monet

Artiste
Par Félicie Faizand de Maupeou
  • Naissance 14 Nov 1840, PARIS
  • Mort 05 Déc 1926, GIVERNY
  • Nationalité Français

Auguste Renoir, Claude Monet (détail), 1875, huile sur toile, 84 x 60,5 cm., Paris, musée d'Orsay. Source : RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Jean-Gilles Berizzi

Auguste Renoir, Claude Monet (détail), 1875, huile sur toile, 84 x 60,5 cm., Paris, musée d'Orsay. Source : RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Jean-Gilles Berizzi
  • Biographie
  • Dates clés
  • Oeuvres
  • Bibliographie

Claude Monet, Caricature.Bagnols-sur-Cèze, musée Albert-André. Source : RMN-Grand Palais / Benoît Touchard Bagnols-sur-Cèze, musée Albert-André

Les débuts entre Paris, la Normandie et Barbizon.

Oscar-Claude Monet nait le 14 novembre 1840 à Paris. Quelques années plus tard,
la famille part s’installer au Havre.
Les talents artistiques de Monet se révèlent rapidement sous la forme de portraits-charge des notables de la ville. Ils sont encouragés 
par sa tante Marie-Jeanne Lecadre qui s’occupe beaucoup de lui et de son frère Léon, après le décès de leur mère en 1857. C’est très certainement à cette période qu’il rencontre
 le peintre Eugène Boudin, paysagiste 
de la génération précédente qui l’incite 
à s’intéresser au ciel et au rendu de la lumière.

Voulant tenter sa chance comme artiste, il part 
à Paris en 1858. Il s’inscrit à l’Académie Suisse,
un atelier beaucoup plus libre et ouvert que 
les ateliers préparant à l’école des Beaux-arts
 et perpétuant la tradition académique.
Il y rencontre notamment Camille Pissarro.
En 1861, Monet, tiré au sort, part en Algérie dans le 1er régiment de chasseurs d’Afrique.
Malade, il doit rentrer au Havre pendant l’été 1862. Sa tante accepte de payer l’exonération
en échange qu’il suive des cours à l’Académie.

Claude Monet, Promenade. Route de Saint-Siméon, 1864, huile sur toile, 81.6 x 46.4 cm, Tokyo, The National Museum of art. Source : https://collection.nmwa.go.jp/en/P.1959-0147.html

De retour à Paris, il intègre l’atelier du peintre Charles Gleyre, réputé plus ouvert dans son enseignement. Il y rencontre « les camarades de point de départ » Frédéric Bazille, Auguste Renoir et Alfred Sisley. Ces jeunes peintres souhaitent peindre la nature tel qu’elle est, la vérité de ce qu’il voit sans se conformer à un modèle. Ils décident de quitter l’atelier de Gleyre et de sortir véritablement de l’atelier pour aller peindre sur le motif. Suivant les traces de ses aînés, dont Jean-Baptiste Corot, Théodore Rousseau et Jean-François Millet Monet, se rend en forêt de Fontainebleau, à Barbizon, avec Bazille. Il n’abandonne pas pour autant ses racines normandes et retourne sur la côte en 1864.

Tout au long de sa vie, Monet va naviguer entre
la Région parisienne et la Normandie . Là-bas,
il retrouve sa famille, des paysages maritimes
qui l’inspirent et les riches bourgeois, ses potentiels acheteurs dans leur villégiature estivale. À Paris, il est au cœur du monde de l’art, là où sont les marchands et les critiques, là où se tient le Salon officiel et les quelques expositions dissidentes qui commencent à s’organiser.

Claude Monet, Le Pavé de Chailly, vers 1865, huile sur toile, 43,5 x 59,3 cm, Paris, musée d'Orsay. Source : RMN-Grand Palais / Hervé Lewandowski.

Claude Monet, Jean dans son bercau, huile sur toile, 116.2 x 88.8 cm, Washinton, National Gallery of Art. Source : https://nga.gov/ Public domain

La dynamique de groupe

Fin 1864, Monet s’installe avec Bazille dans un atelier à Paris. Il tente sa chance au Salon. En 1865 et 1866, ses œuvres sont acceptées par le jury et reçoivent un accueil favorable. Mais le succès est de courte durée et l’année suivante, ses deux toiles sont refusées.

Monet, dont la femme est enceinte, est alors dans une situation financière critique. Il rentre dans sa famille en Normandie où Camille Doncieux accouche de leur premier enfant, Jean. Ces problèmes financiers amènent Monet à déménager régulièrement. Il s’installe à Bougival aux côtés de Renoir. C’est là que les deux peintres vont mettre en place le vocabulaire impressionniste qui s’incarne notamment dans les deux célèbres versions des Bains de la Grenouillère.

La guerre contre la Prusse de 1870 et la Commune l’incitent s’exiler à Londres. Ce séjour est important dans sa carrière car il y fait plusieurs rencontres, en particulier le marchand de tableaux Paul Durand-Ruel qui sera un soutien essentiel dans ce début de carrière et le suivra tout au long de sa vie.

Il revient en France fin 1871 après être passé par les Pays-Bas pendant près de quatre mois. Il y découvre les estampes japonaises dont il devient collectionneur. Il est marqué par la composition de ces œuvres par aplats colorés et étagement des plans.

Claude Monet, Green Park, London, 1870/71, huile sur toile, 34.3 × 72.5 cm, Philadelphia Museum of Art. Source : Philadelphia Museum of Art, Public Domain.

Claude Monet, Moulin près de Zaandam, huile sur toile, 1871, 40 x 72 cm, Baltimore, The Art Walker museum of Art. Source : CC0

Auguste Renoir, La grenouillère, huile sur toile, 66 × 81 cm, Stockholm, Nationalmuseum. Source : Anna Danielsson / Nationalmuseum

Monet, La Grenouillère, 1869, huile sur toile, 74.6 x 99.7 cm, New York, Metropolitan Museum of Art. Source : The Metropolitan Museum, Public Domain.

Claude Monet, Régates à Argenteuil, vers 1872, huile sur toile, 48 x 75,3 cm, Paris, musée d'Orsay. Source : RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski

En décembre 1871, Monet et sa famille emménagent dans une maison à Argenteuil, près de la Seine. A l’exemple de Daubigny avant lui, Monet fait l’acquisition d’un bateau-atelier qui lui permet de peindre directement depuis la surface de l’eau et ainsi développer de nouveaux points de vue.
La crise bancaire de 1873 qui touche de plein fouet Durand-Ruel l’oblige à suspendre ses acquisitions de toiles, ce qui plonge Monet et ses camarades dans une situation financière très difficile. Ces ennuis et les refus au Salon obligent Monet et ses camarades à trouver des alternatives. En 1873, ils montent la Société anonyme des peintres sculpteurs, graveurs, etc. Même si un noyau dur des peintres partage les mêmes convictions artistiques, il ne s’agit pas d’un manifeste esthétique mais d’un regroupement autour de préoccupations matérielles communes : exposer et vendre.

La première exposition ouvre ses portes le 15 avril 1874 dans les anciens ateliers du photographe Nadar sur le boulevard des Capucines. Monet y présente plusieurs toiles dont Impression, soleil levant. C’est à partir de ce titre que le journaliste Louis Leroy forgera ironiquement le terme « impressionniste ». Monet expose également onze autres œuvres, dont sept pastels. Il cherche à faire la démonstration de son talent et ainsi convaincre un large spectre de collectionneurs. Mais le résultat commercial est tout autre.

Cela ne freine pas tout à fait les peintres qui organisent une deuxième exposition indépendante en 1876 et une troisième en 1877. Monet présente 18 tableaux à la première et 30 à la seconde, avec une majorité de paysages.

Bien qu’elles les fassent connaître, ces expositions ne permettent pas à Monet et ses amis de s’en sortir financièrement. La famille est obligée de quitter Argenteuil. Ils s’installent pour un temps à Paris, où Camille donne naissance à un second fils : Michel. Puis, ils partent s’installer à Vétheuil avec la famille Hoschedé, dont le père Ernest, mécène de Monet, a fait faillite.
Si Monet envoie vingt-neuf toiles à la quatrième exposition du groupe en 1879 qui résument l’ensemble de sa carrière, il est alors bien davantage préoccupé par la santé de sa femme qui décède le 5 septembre 1879. Il la représentera sur son lit de mort dans un tableau qui marque pour une moment la disparition de toute figure humaine dans les tableaux du peintre.

Nadar, Atelier de Nadar au 35, boulevard des Capucines à Paris, 1861-1872, Paris, Bibliothèque nationale de France. Source : BnF - Gallica.

Claude Monet, Impression, soleil levant, 1872, huile sur toile, 50 × 65 cm, Paris, musée Marmottan Monet, Don Eugène et Victorine Donop de Monchy, 1940, Inv. 4014. © musée Marmottan Monet / Studio Christian Baraja SLB

Claude Monet, Camille sur son lit de mort, 1879, huile sur toile, 90 x 68 cm, Paris, musée d'Orsay. Source : Musée d'Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt

Construire sa carrière individuellement

La disparition de Camille affecte énormément le peintre. Sa tristesse s’exprime dans la série de tableaux La Débâcle, représentant le dégèle de la Seine, et le pousse à opérer des changements dans sa carrière.

En 1880, il suit l’exemple de Renoir et choisit de ne pas participer à la cinquième exposition du groupe au profit du Salon. Une de ces deux toiles est retenue mais, mal exposée, elle passe inaperçue. Devant ce traitement qu’il juge inadmissible, Monet décide de ne plus jamais présenter d’œuvre au Salon.

1880 est aussi l’année de sa première exposition personnelle. Il expose 18 tableaux dans les salons du journal La Vie moderne, accompagnés d’un catalogue préfacé par Théodore Duret. Cette exposition montre aussi le soin que Monet prend d’élargir son réseau et de le faire fonctionner pour construire sa carrière et diffuser ses œuvres.

Même si le succès de l’exposition et les achats de Durand-Ruel améliorent la situation financière de Monet, celle-ci reste précaire et l’oblige une nouvelle fois à déménager. Il s’installe avec ses deux enfants, Alice Hoschédé et ses six enfants, à Poissy. Ils y restent jusqu’en 1883. Alice devient sa compagne et il l’épousera en 1892, après le décès de son premier mari.

Durant ces trois années, il participe à la 7e exposition des artistes indépendants et fait plusieurs campagnes de peinture sur la côte normande : d’abord à Dieppe, puis à Pourville.

Claude Monet, La Débâcle à Vétheuil, avec vue sur Lavacourt, 1880, huile sur toile, 72,5 x 99,5 cm, Paris, musée d'Orsay. Source : RMN-Grand Palais / Jacques Quecq d'Henripret

Anonyme, Claude Monet devant sa maison à Giverny, 1921, autochrome, 18 x 24 cm, Paris, musée d'Orsay. Source : Musée d'Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt

L’installation à Giverny et les voyages

En 1883, Monet s’installe à Giverny, où il loue d’abord sa maison avant de l’acheter en 1890.
Dans un premier temps, Monet investit peu le territoire autour de chez lui. Au contraire il multiplie les voyages et, même s’il continue de se rendre régulièrement sur la côte normande, il diversifie les destinations. Fin 1883, il se rend avec Renoir sur le littoral méditerranéen puis y retourne seul début 1884. Monet y découvre avec éblouissement la lumière du Sud. Il retourne aux Pays-Bas en 1886. En fin de cette même année, à la recherche de motifs originaux, il va peindre à Belle-Île-en-Mer. Il y rencontre Gustave Geffroy, homme de lettres et critique au journal La Justice, avec qui il se lie d’une amitié profonde. Début 1888, il retourne sur la Côte d’Azur, à Antibes et en rapporte une trentaine de toiles. L’année d’après, il se rend dans la Creuse chez le poète Maurice Rollinat.

Claude Monet, Les Ravins de la Creuse, Reims, musée des Beaux-Arts (inv. 907.19.192) Source : © Christian Devleeschauwer

Claude Monet, Antibes vu du plateau Notre-Dame, 1888, huile sur toile, 65.7 x 81.3 cm, Boston, Museum of Fine Arts, Juliana Cheney Edwards Collection. Source : Boston, MFA, fait use permitted. www.mfa.org

Monet-Rodin, catalogue de l'exposition, Galerie Georges Petit, 1889.

Diversifier ses marchands et multiplier les expositions

Depuis les années 1870, Monet vend ses toiles grâce au marchand Durand-Ruel mais le peintre, fin promoteur de ses œuvres, souhaite faire jouer la concurrence. C’est ainsi qu’en 1885, il conclut un accord avec le galeriste Georges Petit, bien introduit auprès de la grande bourgeoisie et qui est en principe plus spécialisé dans l’art académique. Pour sa série rapportée d’Antibes, Monet fait affaire avec Théo van Gogh qui représente la galerie Boussod Valadon.

Mais Monet ne s’en remet pas totalement aux marchands. Il gère aussi en direct sa carrière et la vente de ses toiles, en France comme à l’étranger. Il entretient et développe son réseau de collectionneurs et organise ses expositions. C’est le cas par exemple en juin 1889, quand il monte une exposition conjointe avec Auguste Rodin, dont il bénéficie de la notoriété. Il la conçoit comme une véritable rétrospective, dont il soigne particulièrement l’accrochage, et qui l’éloigne véritablement du groupe impressionniste. Il fait aussi appel à Geffroy et Mirbeau pour rédiger le catalogue, mobilisant ainsi le réseau de marchands et de critiques qu’il a créé autour de lui.

Claude Monet, Port-Domois, Belle-Isle, 1887, huile sur toile, Yale University Art Gallery, Collection of Mr. and Mrs. Paul Mellon. Source : https://artgallery.yale.edu CC0

Les séries

Le succès que commence à connaître la peinture de Monet ne le détourne pas de ses recherches artistiques. Avec l’installation à Giverny et l’âge avançant, le peintre voyage beaucoup moins. Il resserre son regard sur sa maison et les alentours. Il ne cherche plus de nouveaux motifs, il cherche uniquement à capter l’instant lumineux, l’enveloppe atmosphérique qui le transforme. Mais quoi de plus fugace qu’un instant de lumière surtout dans les climats changeants de la Normandie et de l’Ile-de-France ? C’est pour répondre à cette difficulté que Monet s’est mis à multiplier les toiles sur un même motif, assez tôt dans sa carrière (la gare Saint-Lazare en 1877). Le tournant s’opère lors d’une campagne de peinture sur les côtes normandes en 1882 à Varengeville, puis en 1886 à Belle-Île. Progressivement Monet systématise cette manière de peindre :

Claude Monet, Meules, fin de l'été, 1891, huile sur toile, 60,5 x 100,8 cm, Paris, musée d'Orsay. Source : RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski

Claude Monet, Meules, fin d'été, 1890–1891, huile sur toile, 60 × 100.5 cm, Chicago, Art Institute. Source : https://artic.edu/artworks CC0 Public Domain

“ « […] pour peindre vraiment la mer, il faut la voir tous les jours à toute heure et au même endroit pour en connaître la vie à cet endroit-là ; aussi je refais le même motif jusqu’à quatre et six fois. » ”

Claude Monet

Avec les Meules, la pratique sérielle prend une nouvelle dimension. Monet peint plus d’une vingtaine de toiles sur ce même motif qui n’est plus qu’un prétexte à l’étude des jeux de lumière et des effets changeant du climat. Il cherche à saisir l’essence de son motif à différentes saisons et à différents moments du jour.

Avec la systématisation de la série, le rapport de l’unité à l’ensemble se renforce. Monet conçoit ses séries comme un tout qu’il faut voir ensemble pour comprendre sa démarche artistique. En 1891, Monet convie le public, dans la galerie parisienne de Durand-Ruel, à une exposition de ses Œuvres récentes dont une quinzaine de Meules. La même année, il réalise une nouvelle exposition qui prend pour motif les Peupliers qui bordent l’Epte, juste à côté de sa propriété. Il représente et expose par la suite la Cathédrale de Rouen.

Claude Monet, Nymphéas bleus, entre 1916 et 1919, huile sur toile, 204 x 200 cm, Paris, musée d'Orsay. Source : RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski

Les dernières années : de la série au cycle

S’il continue à faire quelques voyages, en 1895 en Norvège, en 1900 à Venise et à Londres entre 1899 et 1904 et un peu plus régulièrement sur la côte normande, Monet consacre la dernière partie de sa vie à la représentation de son jardin d’eau. En 1893, il avait acheté un terrain partiellement marécageux en contrebas de sa maison. Il aménage un premier bassin qu’il plante de nénuphars. Il le fera agrandir en 1901.
La série des Nymphéas ne compte pas moins de deux-cents tableaux. Ces derniers se divisent en plusieurs périodes, chacune ponctuée par une exposition. En 1900, il présente chez Durand-Ruel les formats carrés des Bassin aux Nymphéas qui comprend la vue sur le pont japonais. En 1909, il présente une série de Nymphéas de plus grandes dimensions. Dans le catalogue, les toiles n’ont plus de titres, uniquement des numéros. C’est l’unité qui prime. Dans la dernière période, il agrandit encore la dimension des œuvres, poussant ainsi au plus loin le processus de déconstruction de la composition traditionnelle au profit de la surface de la toile. La peinture occupe l’ensemble de la toile indistinctement et la composition déborde du cadre, dans ce qui sera comparé plus tard au all-over des expressionnistes.
Ces toiles sont exécutées dans le chaos de la guerre, des pertes familiales et des difficultés personnelles : Alice meurt en 1911 ; Jean, le fils de Monet, décède des suites d’une longue maladie en 1914 ; et Monet souffre d’une double cataracte qui affecte sa perception des couleurs, et dont il ne consentira à se fera opérer qu’en 1923.

L’armistice donne au peintre l’idée d’offrir à la France, par l’intermédiaire de son grand ami Clemenceau, deux des immenses toiles sur lesquels il travaille depuis quelques années. Très vite, le nombre de toiles données augmente et de longues discussions s’engagent pour essayer de trouver un lieu qui puisse les recevoir. C’est finalement l’Orangerie qui est choisie et c’est Monet qui en conçoit l’aménagement intérieur. Mais depuis de nombreuses années déjà, Monet éprouve les plus grandes difficultés à finir ses œuvres. Jamais satisfait, il les reprend inlassablement à l’atelier et en détruit même certaines.

Il meurt le 5 décembre 1926 d’un cancer du poumon. Ce n’est qu’après son décès que les toiles des Grandes décorations sont installées à l’Orangerie.

Anonyme, Salle des Nymphéas en 1927 à l'Orangerie des Tuileries, 1927, Charenton-le-Pont, Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine. Source : Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais.

Salle des Nymphéas au musée de l'Orangerie. Source : RMN-Grand Palais (musée de l'Orangerie) / Gérard Blot / Hervé Lewandowsk

“ « […] il [le dispositif des Nymphéas] aurait procuré l’illusion d’un tout sans fin, d’une onde sans horizon et sans rivage ; les nerfs surmenés par le travail se seraient détendus là, selon l’exemple reposant de ces eaux stagnantes, […] cette pièce aurait offert l’asile d’une méditation paisible au centre d’un aquarium fleuri ». ”

Claude Monet

Pour citer cet article

Félicie Faizand de Maupeou, « Claude Monet », Impressionnisme.s [en ligne], mis en ligne le 17 Jun 2024 , consulté le 10 Feb 2025. URL: https://impressionnismes.fr/personalite/claude-monet/

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Dates clés

Œuvres de l’artiste

Découvrez des oeuvres tableaux de Claude Monet.

Découvrez la bibliographie

  • Daniel Wildenstein

    Claude Monet: catalogue raisonné

    Paris Lausanne, Wildenstein Institute, 1974

  • John House

    Monet : Nature into Art

    Gennevilliers, Ars mundi, 1987

  • Hélène Adhémar, Anne Distel, Sylvie Gache (s.d.)

    Hommage à Claude Monet : 1840-1926 [exposition, Paris, Grand Palais, 8 février-5 mai 1980]

    Paris, Réunion des musées nationaux, 1980

  • Marianne Alphant

    Monet: une vie dans le paysage

    Vanves, Hazan, [Paris, 1993] 2010

  • Ségolène Le Men

    Monet

    Paris, Citadelles et Mazenod, 2010

  • Ségolène Le Men, Claire Maingon, Félicie de Maupeou

    La bibliothèque de Monet

    Paris, Citadelles & Mazenod, 2013

  • Félicie Faizand de Maupeou

    Claude Monet et l’exposition : une stratégie de carrière à l’avènement du marché de l’art

    Mont-Saint-Aignan, Presses universitaires de Rouen et du Havre, 2018

Claude Monet, Caricature.Bagnols-sur-Cèze, musée Albert-André. Source : RMN-Grand Palais / Benoît Touchard Bagnols-sur-Cèze, musée Albert-André
Claude Monet, Promenade. Route de Saint-Siméon, 1864, huile sur toile, 81.6 x 46.4 cm, Tokyo, The National Museum of art. Source : https://collection.nmwa.go.jp/en/P.1959-0147.html
Claude Monet, Le Pavé de Chailly, vers 1865, huile sur toile, 43,5 x 59,3 cm, Paris, musée d'Orsay. Source : RMN-Grand Palais / Hervé Lewandowski.
Claude Monet, Jean dans son bercau, huile sur toile, 116.2 x 88.8 cm, Washinton, National Gallery of Art. Source : https://nga.gov/ Public domain
Claude Monet, Green Park, London, 1870/71, huile sur toile, 34.3 × 72.5 cm, Philadelphia Museum of Art. Source : Philadelphia Museum of Art, Public Domain.
Claude Monet, Moulin près de Zaandam, huile sur toile, 1871, 40 x 72 cm, Baltimore, The Art Walker museum of Art. Source : CC0
Auguste Renoir, La grenouillère, huile sur toile, 66 × 81 cm, Stockholm, Nationalmuseum. Source : Anna Danielsson / Nationalmuseum
Monet, La Grenouillère, 1869, huile sur toile, 74.6 x 99.7 cm, New York, Metropolitan Museum of Art. Source : The Metropolitan Museum, Public Domain.
Claude Monet, Régates à Argenteuil, vers 1872, huile sur toile, 48 x 75,3 cm, Paris, musée d'Orsay. Source : RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski
Nadar, Atelier de Nadar au 35, boulevard des Capucines à Paris, 1861-1872, Paris, Bibliothèque nationale de France. Source : BnF - Gallica.
Claude Monet, Impression, soleil levant, 1872, huile sur toile, 50 × 65 cm, Paris, musée Marmottan Monet, Don Eugène et Victorine Donop de Monchy, 1940, Inv. 4014. © musée Marmottan Monet / Studio Christian Baraja SLB
Claude Monet, Camille sur son lit de mort, 1879, huile sur toile, 90 x 68 cm, Paris, musée d'Orsay. Source : Musée d'Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Claude Monet, La Débâcle à Vétheuil, avec vue sur Lavacourt, 1880, huile sur toile, 72,5 x 99,5 cm, Paris, musée d'Orsay. Source : RMN-Grand Palais / Jacques Quecq d'Henripret
Anonyme, Claude Monet devant sa maison à Giverny, 1921, autochrome, 18 x 24 cm, Paris, musée d'Orsay. Source : Musée d'Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
Claude Monet, Les Ravins de la Creuse, Reims, musée des Beaux-Arts (inv. 907.19.192) Source : © Christian Devleeschauwer
Claude Monet, Antibes vu du plateau Notre-Dame, 1888, huile sur toile, 65.7 x 81.3 cm, Boston, Museum of Fine Arts, Juliana Cheney Edwards Collection. Source : Boston, MFA, fait use permitted. www.mfa.org
Monet-Rodin, catalogue de l'exposition, Galerie Georges Petit, 1889.
Claude Monet, Port-Domois, Belle-Isle, 1887, huile sur toile, Yale University Art Gallery, Collection of Mr. and Mrs. Paul Mellon. Source : https://artgallery.yale.edu CC0
Claude Monet, Meules, fin de l'été, 1891, huile sur toile, 60,5 x 100,8 cm, Paris, musée d'Orsay. Source : RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski
Claude Monet, Meules, fin d'été, 1890–1891, huile sur toile, 60 × 100.5 cm, Chicago, Art Institute. Source : https://artic.edu/artworks CC0 Public Domain
Claude Monet, Nymphéas bleus, entre 1916 et 1919, huile sur toile, 204 x 200 cm, Paris, musée d'Orsay. Source : RMN-Grand Palais (musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski
Anonyme, Salle des Nymphéas en 1927 à l'Orangerie des Tuileries, 1927, Charenton-le-Pont, Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine. Source : Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais.
Salle des Nymphéas au musée de l'Orangerie. Source : RMN-Grand Palais (musée de l'Orangerie) / Gérard Blot / Hervé Lewandowsk