Maximilien Luce
- Naissance 13 Mars 1858, Paris
- Mort 07 Fév 1941, Paris
- Nationalité français
Maximilien Luce, Autoportrait, vers 1910, huile sur toile, 78,3 x 67 cm, Saint-Germain-en-Laye, musée Départemental Maurice Denis. Source : collections.musee-mauricedenis.fr ; © RMN – Grand Palais – Benoit Touchard

- Biographie
- Dates clés
- Bibliographie
Personnalité moins connue mais capitale du néo-impressionnisme, Maximilien Luce a laissé en soixante-six ans de carrière, un œuvre conséquent. AVéritable touche-à-tout, Luce est graveur avant même d’être peintre et il produit aussi bien des objets d’art que des illustrations, albums et affiches. Héritier des impressionnistes, il est un paysagiste passionné par les centres urbains et la nature et se distingue au sein du groupe néo-impressionniste par sa vision humaniste.
Formation et apprentissage
Issu d’un milieu modeste, Luce est encouragé par ses parents à se former à la gravure sur bois. Il étudie d’abord le dessin à l’Ecole spéciale de dessin et de mathématiques appliqués aux arts industriels[1] en 1871, puis débute son apprentissage l’année suivante chez le graveur Henri-Théophile Hildibrand. En 1876, il devient ouvrier dans l’atelier d’Eugène Froment qui interprète et grave pour de multiples revues, telle l’Illustration[2]. Entre 1887 et 1900, il produit plusieurs lithographies et pointes sèches représentant ses proches ou des scènes d’intérieur et de femmes à leur toilette. À partir de 1895, les paysages découverts au fil de ses voyages en Normandie, en Bretagne, en Bourgogne, en Belgique, aux Pays-Bas ou à Londres lui inspirent des peintures et des xylographies ou lithographies, notamment en couleurs, révélant sa maîtrise de ces techniques complexes et son talent de coloriste[3].
Bien que Luce reçoive une solide formation en dessin, également auprès de Jules Ernest Panis et Diogène Maillart, il peint dans un premier temps en autodidacte. En 1875, il expose pour la première fois deux toiles à l’Exposition libre des œuvres d’art refusées[4] au salon. La nécessité pour Luce de travailler et son vif rejet des circuits officiels l’amènent à suivre les cours de peinture de l’académie Suisse en 1876 puis à intégrer gratuitement l’atelier de Carolus-Duran. Là encore, ses motifs sont issus de son environnement familial ; il peint sa tante et son père, son jardin et les environs de leur maison à Montrouge. Ses premières toiles, au dessin marqué et aux couleurs terreuses sont très inspirées des naturalistes.
De l’impressionnisme au divisionnisme
Luce découvre la peinture de ses aînés impressionnistes lors de l’exposition de Claude Monet à la galerie de la Vie moderne en 1880[5], puis à la huitième exposition impressionniste en 1886[6]. Dans les rares paysages peints vers 1885 sur les quais de Seine ou à Lagny-sur-Marne, qui ont été conservés, cette influence est manifeste : la touche plus légère atteste d’une attention accrue portée au rendu atmosphérique et à la lumière et sa palette s’éclaircit[7]. Stimulé par ses rencontres avec les jeunes peintres Émile Cavallo-Péduzzi et Léo Gausson, Luce découvre également les théories scientifiques d’Eugène Chevreul et les œuvres de Georges Seurat, en 1886. L’année suivante, il expose à la Société des Artistes Indépendants et est remarqué par Camille Pissarro qui l’introduit auprès de Félix Fénéon, Georges Seurat, Charles Angrand[8], Henri-Edmond Cross et Paul Signac. Ce dernier lui achète La Toilette (Association des Amis du Petit Palais, Genève).
Cette première toile, qui scelle l’amitié indéfectible des deux peintres, annonce aussi la singularité de Luce au sein du néo-impressionnisme. D’abord par son sujet qui signale son attention constante pour ses contemporains les plus modestes, puisqu’il s’agit d’un ouvrier se lavant penché sur une bassine, debout dans un intérieur modique. Ensuite, par son traitement pictural car Luce ne sera pas un théoricien du mouvement et il prendra toujours une certaine liberté dans la division des tons et la touche pointillée[9].
Les paysages nocturnes sont également une caractéristique de son œuvre. Les quais de Seine parisiens sont un de ses sujets favoris dans lequel il parvient à rendre le miroitement des réverbères sur l’eau du fleuve et les couchers de soleil par une touche vibrante[10]. Au cœur de sa période divisionniste datée de 1887 à 1905 environ, l’usage du violet le rend reconnaissable entre tous et amènera certains de ses contemporains comme Pissarro ou Angrand, à en critiquer son excès[11].
Voyages et paysage
Le point commun entre les diverses escapades de Luce est l’amitié. Presque tous les voyages qu’il effectue naissent d’invitations de ses amis artistes à le rejoindre. Hormis ses séjours réguliers entre 1892 et 1918 à Saint-Tropez chez Signac ou à Saint-Clair chez Cross, Luce est un peintre du nord, comme le souligne le poète Verhaeren devant les toiles représentant la Hollande[12] . Le séjour au Pays-Bas en 1907 est l’un des derniers grands déplacements que fait Luce suite à l’insistance dont fait preuve Kees van Dongen[13]. Il retient particulièrement les bateaux sur la Meuse ou le port très industriel de Rotterdam. Les villes et ses habitants lui rappellent Londres sous un ciel plus argenté[14]. Luce avait en outre accompagné dix-sept ans plus tôt Camille Pissarro dans la capitale britannique pour se consoler d’un chagrin d’amour[15]. Là-bas aussi le fleuve le séduisit et il transcrivit à merveille le brouillard enveloppant le parlement et les ponts enjambant la Tamise.
Le pays qui le marque le plus est la Belgique. Il se rend d’abord à Bruxelles en 1892 pour présenter ses toiles à l’Exposition des XX. En 1895, il y retourne avec sa femme et leur fils Frédéric, chez Verhaeren, puis découvre Charleroi et le Pays-Noir avec Théo van Rysselberghe. La vision de ce sombre cœur industriel est un choc. Il y revient à quatre reprises pour saisir les usines crachantes, les noirs terrils, les fours et les mines. Il réussit à extraire la beauté de ces paysages sans misérabilisme[16].

Maximilien Luce, Rolleboise, la baignade dans le petit bras, vers 1920, huile sur toile, 134,5 x 146,5 cm, Mantes-la-Jolie, musée de l’Hôtel-Dieu Maximilien Luce © Ville de Mantes-la-Jolie
Rolleboise
La plupart des voyages et longues vacances estivales de Luce et sa famille ont toutefois lieu en France. Plusieurs régions l’attirent pour leurs ressources naturelles et leur calme. Entre 1900 et 1907, les Luce séjournent chaque été dans l’Essonne, près de Méréville, puis de 1905 à 1913, ils choisissent la vallée de la Cure en Bourgogne. Luce renoue avec le plein air et les natures mortes florales apparaissent à cette époque. Les baigneurs est un sujet essentiel qu’il reprend également dans une série de faïences produites par le céramiste André Metthey qu’il peint en 1907[17].
Les baignades continueront de le séduire, notamment en Bretagne et en Normandie où les modèles vivants se font de plus en plus nombreux après l’instauration des congés payés en 1936. Luce peut rallier aisément ces destinations depuis Paris, où il vit toujours et à son atelier, mais aussi depuis Rolleboise, sa nouvelle terre de prédilection. En 1917, il découvre ce village des Yvelines grâce à Metthey et au peintre Alfred Veillet et s’y installe en 1922. Il est ici sur les rails de l’impressionnisme, près de Monet à Giverny, Pierre Bonnard à Vernonnet, Angrand à Rouen. Il bénéficie surtout d’une vue époustouflante sur la Seine depuis sa maison et trouve tous les motifs qui lui sont chers : les champs vallonnés, les fermes, les méandres de la Seine, les routes de campagnes peuplées par des paysans et promeneurs[18].
Lui qui court les musées et décrit dans sa correspondance les toiles des paysagistes hollandais, de William Turner, Georges Michel et des impressionnistes, renoue à Rolleboise avec la tradition du paysage et suit les pas de son maître absolu, Jean-Baptiste Camille Corot[19], qui peignit plus de 70 toiles dans cette région. Au moment de son installation à Rolleboise, Luce trouve enfin la reconnaissance et une sérénité financière[20] :

Maximilien Luce, Nu à la sortie du bain (recto), 1906-1907, faïence stannifère, 16,8 x 12 x 5,5 cm, Mantes-la-Jolie, musée de l’Hôtel-Dieu Maximilien Luce © Ville de Mantes-la-Jolie

Maximilien Luce, Nu à la sortie du bain (verso), 1906-1907, faïence stannifère, 16,8 x 12 x 5,5 cm, Mantes-la-Jolie, musée de l’Hôtel-Dieu Maximilien Luce © Ville de Mantes-la-Jolie
“ L’heure de la justice sonnait enfin pour le peintre. On le proclamait le dernier en date des grands impressionnistes ”

Maximilien Luce, La Grève, s.d., impression sur papier, 16 x 25 cm, Mantes-la-Jolie, musée de l’Hôtel-Dieu Maximilien Luce. © Ville de Mantes-la-Jolie
Engagement anarchiste
Luce est un homme de convictions qui exprime très tôt sa défiance envers les institutions. En 1881, alors qu’il est nommé caporal pendant son service militaire, il demande à être rétrogradé soldat : c’est la première fois qu’il affiche sa position antimilitariste. Il rencontre pendant son service Charles Baillet qui l’introduit auprès de Frédéric Givort et du groupe anarchiste du XIVe arrondissement. Sa pensée libertaire est également nourrie par d’autres amis néo-impressionnistes tels Signac, les Pissarro, ou Dubois-Pillet.
A partir de 1887, Luce, « vigoureux pamphlétaire du crayon »[21] , met son talent de dessinateur au service de la propagande par l’image. Créant caricatures, en-têtes[22], affiches, albums, suppléments illustrés, dans de multiples revues dont Les Temps nouveaux ou Le Père Peinard, il devient l’un des illustrateurs les plus prolifiques de son époque . Jusqu’en 1921, il porte son regard incisif sur les scandales de son temps (bagnes d’enfants, manifestations réprimées, la colonisation, l’affaire Dreyfus, le capitalisme etc.). Son militantisme lui valut d’être enfermé 42 jours à Mazas, en 1894 pendant le procès des Trente[24].

Maximilien Luce,, Les terrils de Sacré Madame, 1897, huile sur toile, 54 x 81 cm, Paris, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Petit Palais. Source : CC0 Paris Musées / Petit Palais, musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris
Le monde ouvrier
Depuis ses débuts, l’ouvrier est au cœur de la peinture de Luce, par des portraits ou des silhouettes dans les paysages. Il représente aussi bien la diversité des artisans parisiens que les sites industriels d’Ile-de-France[25] ou de Belgique. Au tournant du siècle, il suit les travaux haussmanniens qui s’achèvent et changent le visage de certains quartiers tandis que la ville grandit en souterrain avec la construction du métropolitain. En 1896, Luce s’intéresse au percement de la rue Réaumur, puis à partir de 1905, il est captivé par les travaux et leurs grands échafaudages qu’il peint en série. Loin de rendre une vision glorifiée ou misérabiliste, il extrait le caractère esthétique des corps ouvriers en mouvement et de l’arrangement formel des immeubles[26]. À cette époque il abandonne le divisionnisme et peint davantage par aplats colorés, mais conserve une palette très riche et lumineuse. Cette série de chantiers est présentée pour la première fois en 1911 à la Société des Artistes Indépendants.
“ L’art de Luce, c’est Luce lui-même. Un faubourien, aimant Paris, sa banlieue, son quartier qu’on démolit, son peuple d’ouvriers, et l’âme de ce peuple, ardente, révolutionnaire. ”

Maximilien Luce, Le mur des Fédérés, au père Lachaise, vers 1915, lithographie, 17,8 x 24,8 cm (sujet), 26,8 x 37,6 cm (feuille), , Paris, Bibliothèque de l'Institut National d'Histoire de l'Art, collections Jacques Doucet. Source : Institut National d'Histoire de l'art, Licence ouverte Etalab.
Peintre d’Histoire
C’est à la même époque des chantiers que se développe dans son art le thème majeur de la Commune[27]. Adolescent pendant la guerre franco-prussienne, Luce se souvient très bien de la Commune de Paris et particulièrement de la semaine sanglante du 21 mai au 28 mai 1871. Les anarchistes de sa génération se revendiquent pour beaucoup héritiers des communards et Luce voue une admiration profonde à son maître Auguste Lançon qui en fut un. 35 ans après les évènements, le décès en 1905 d’une de ses héroïnes, Louise Michel, va sans doute stimuler la naissance de ses œuvres[28]. En parallèle de l’émergence de la littérature historique et des commémorations qui fleurissent, Luce effectue un travail de recherche auprès de témoins. Il contribue à sa manière à réhabiliter les insurgés qu’il érige en martyrs en peignant les massacres du mur des Fédérés, l’exécution d’Eugène Varlin ou le chef-d’œuvre Une rue de Paris en mai 1871, véritable peinture d’Histoire
Gares en guerre
Lorsqu’il peint au moment de la déclaration de guerre, en 1914, L’Exécution de l’Alsacienne, grande toile qui célèbre les deux cents Alsaciens qui ont combattu pour la Commune, Luce rappelle l’annexion de la région par l’Empire allemand en 1871 et signifie son opposition face cette oppression. Pourtant pacifiste et antimilitariste, Luce ne signe pas, en 1915, la pétition de soutien à Romain Rolland pour son plaidoyer pour la paix. Il refuse farouchement l’autoritarisme militaire allemand et souhaite la victoire de la France[29]. Sans commande d’État, il réalise plus de soixante toiles représentant les soldats, permissionnaires, blessés ou appelés aux gares de l’Est et du Nord. L’attente et l’espoir se dégagent de ces œuvres intenses de couleur.
Il réalise aussi plusieurs toiles montrant des blessés au Front grâce aux témoignages de son fils mobilisé ou de ses amis. Luce continuera de dénoncer ce conflit et la guerre en général en fournissant de nombreuses illustrations à la presse anarchiste, jusqu’à la création en 1932 de la grande affiche Ça c’est la guerre pour la CGT.
Luce connaît une reconnaissance assez tardive. Il est pourtant très bien intégré sur la scène artistique (il est vice-président en 1909, puis président en 1934 de la société des Artistes Indépendants) et participe à de nombreuses expositions collectives en France et à l’étranger. Il bénéficie d’expositions personnelles régulières dans les galeries les plus en vogue (Vollard, Druet, Bernheim-Jeune) mais le succès commercial arrive seulement au début du XXe siècle. L’État français, par exemple, ne lui achète une première toile qu’en 1912[30]. Les œuvres néo-impressionnistes aujourd’hui très cotées sur le marché sont relativement rares dans les collections publiques françaises en dehors de celles du musée d’Orsay. En revanche, le fonds le plus important en France et à l’international se trouve au musée de l’Hôtel-Dieu de Mantes-la-Jolie grâce à la donation en 1971 d’une partie de son fonds d’atelier par son fils, Frédéric Luce[31].
[1] En 1877, elle prend son nom définitif d’Ecole Nationale des Arts Décoratifs.
[2] Philippe Cazeau, « La formation et les influences », Maximilien Luce, Lausanne et Paris, la Bibliothèque des Arts, 1982, p. 13-28.
[3] Voir la collection Jacques Doucet de la bibliothèque de l’Institut National d’Histoire de l’Art, Paris : https://bibliotheque-numerique.inha.fr/collection?search=Maximilien%20Luce&sort=_score&perpage=10&page=1&fulltext=1&bookmarks=1&&page=1&refine[Type][]=Estampe Consulté le 27 janvier 2025.
[4] Dominique Lobstein, Dictionnaire des Indépendants 1884-1914, t.1, Paris, l’échelle de Jacob, 2003, p. 16.
[5] Jean Texcier, « Maximilien Luce », Triptyque, n°8, mai 1927, p.27.
[6] Céline Cotty et Jeanne Paquet, Léo Gausson et Maximilien Luce, pionniers du néo-impressionnisme, [cat. exposition., Lagny-sur-Marne, Musée Gatien-Bonnet, 13 mars – 26 avril 2019, Mantes-la-Jolie, Musée de l’Hôtel-Dieu, 27 mai – 16 août 2019], Milan, Silvana Editoriale, 2019.
[7] Céline Cotty et Jeanne Paquet, Léo Gausson et Maximilien Luce, pionniers du néo-impressionnisme, op.cit
[8] Jeanne-Marie David, Maximilien Luce en amitiés, portraits croisés [cat. expo., Mantes-la-Jolie, musée de l’Hôtel-Dieu, 13 juin – 30 août 2015], Rouen, Point de vues, 2105.
[9] Jean Sutter, Maximilien Luce, les Travaux et les Jours, Lausanne, International Art Book, 1971, p. 38.
[10] Maria Ferretti Bocquillon « Maximilien Luce néo-impressionniste », in Marina Ferretti Bocquillon, Maximilien Luce néo-impressionniste, rétrospective [cat. expo., musée des Impressionnismes de Giverny, 28 juillet-31 octobre 2010], Milan, Silvana Editoriale, 2010.
[11] François Lespinasse, Charles Angrand, correspondances 1883-1926, Lagny-sur-Marne, SIC, 1988, p. 184.
[12] Émile Verhaeren, Maximilien Luce, [cat. expo. galerie Bernheim-Jeune, 1909].
[13] Lettre de Kees van Dongen à Maximilien Luce, vers 1906, Mantes-la-Jolie, musée de l’Hôtel-Dieu.
[14] Lettre de Luce à Henri-Edmond Cross, citée par P. Cazeau, op cit., p. 154.
[15] Lettre de Camille Pissarro à son fils Lucien, citée par J. Bailly-Herzberg, Correspondance de Camille Pissarro, Saint-Ouen-l’Aumône, Éditions du Valhermeil, 1991, T3. p.325.
[16] Jean-François Füeg, Maximilien Luce, peintre anarchiste, [cat. expo., Charleroi, musée des sciences de Parentville, 7 juin – 29 juillet 1995), Bruxelles, Université libre de Bruxelles, 1995.
[17] Adélaïde Lacotte, « Arts décoratifs et cercles d’amitié », Maximilien Luce, l’instinct du paysage, [cat. expo., Paris, musée de Montmartre, 21 mars – 14 septembre 2025], Paris, El viso, 2025.
[18] Jean Agamemnon, « Luce à Rolleboise ou la dernière période de Luce », Annales historiques du Mantois, n°4, 1978, p.46-58 et n°6 et 7, 1979.
[19] Paris, Archives Signac. Paris, musée d’Orsay, Fonds d’archives Maximilien Luce. Paris, Institut national d’histoire de l’art, collection d’autographes.
[20] Jeanne Paquet, « Rolleboise, la consécration du « Père Luce », 1917-1941 », Maximilien Luce, l’instinct du paysage, op.cit.
[21] Adolphe Tabarant, Maximilien Luce : peintres et sculpteurs, G. Crès, Paris, 1928, p. 36.
[22] Luce dessine trois en-têtes pour la revue Le Père Peinard en février 1889, mai 1890 et janvier 1891.
[23] Aline Dardel, « Luce illustrateur », Maximilien Luce néo-impressionniste, rétrospective, op cit. p.35-45.
[24] Le 24 juin 1894, le président de la République Sadi Carnot est assassiné par l’anarchiste italien Santo Geronimo Caserio. La police arrête une trentaine d’intellectuels et activistes anarchistes tels Félix Fénéon, Emile Pouget, Jean Grave qui comparaissent du 6 au 12 août devant la cour d’assises de la Seine pour association de malfaiteurs. Ce procès sera désigné sous le nom de Procès des Trente mais Luce n’y compare pas. Ils sont tous acquittés et Luce est relâché le 17 août 1894.
[25] Anne-Sophie Aguilar, « Le Paris de Maximilien Luce », Maximilien Luce, l’instinct du paysage, op.cit.
[26] Anne-Claire Ducreux, Maximilien Luce, peindre la condition humaine [cat. expo., Mantes-la-Jolie, musée de l’Hôtel-Dieu, 17 juin – 31 octobre 2000], Paris, Somogy éditions d’art, 2000.
[27] Bertrand Tillier, « De la mémoire de la Commune de Paris à l’expérience de la Grande guerre : Luce un peintre d’histoire », Maximilien Luce néo-impressionniste, rétrospective , op cit., p. 25-33.
[28] « Louise Michel est morte! », Le Libertaire, semaine 22-29 janvier 1905, illustration de Maximilien Luce, p.1.
[29] Bertrand Tillier, « De la mémoire de la Commune de Paris à l’expérience de la Grande guerre : Luce un peintre d’histoire », Maximilien Luce néo-impressionniste, rétrospective, op. cit.
[30] Alice Legé, « Amis, mécènes et marchands », Maximilien Luce, l’instinct du paysage, op. cit.
[31] Jeanne Paquet, « Le musée de l’Hôtel-Dieu », Roselyne Bussière, Le patrimoine de Mantes-la-Jolie, un passé en éternel devenir, Lyon, Lieux-Dits, 2019, p.84-89.
Jeanne Paquet, « Maximilien Luce », Impressionnisme.s [en ligne], mis en ligne le 21 Mar 2025 , consulté le 26 Apr 2025. URL: https://impressionnismes.fr/personalite/maximilien-luce/
Dates clés
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1887
Luce participe au Salon des Artistes indépendants
Luce expose sept toiles à la 3ème exposition du Salon des Artistes Indépendants (26 mars – 3 mai) et intègre le groupe des néo-impressionnistes. En décembre, il publie son premier dessin politique dans La Vie Moderne.
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1894
Luce est emprisonné
Luce est arrêté le 6 juillet et incarcéré à la prison de Mazas suite à l’assassinat par un anarchiste du président de la République Sadi Carnot. Il est acquitté et relâché le 17 août.
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1909
Vice-président de la Société des Artistes Indépendants
Luce est nommé vice-président de la Société des Artistes Indépendants, puis président en 1934.
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1916
Exposition personnelle
Luce expose ses Gares de Paris pendant la Guerre à la galerie Bernheim-Jeune du 23 octobre au 11 novembre.
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1922
Installation à Rolleboise
Luce achète une maison à Rolleboise dans les Yvelines et y passera la moitié de l’année jusqu’à sa mort.
Découvrez la bibliographie
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Maximilien Luce, catalogue de l’œuvre peint
Tome I à III, Paris, Avril Graphiques Editions, 1986-2005
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Maximilien Luce néo-impressionniste, rétrospective [cat. expo., Giverny, musée des Impressionnismes, 28 juillet-31 octobre 2010]
Milan, Silvana Editoriale, 2010
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Maximilien Luce, l’instinct du paysage [cat. expo., Paris, musée de Montmartre, 21 mars- 14 septembre 2025]
Paris, Editions El Viso, 2025