Paul Cézanne

Artiste
Par André Dombrowski
  • Naissance 19 Jan 1839, Aix-en-Provence
  • Mort 22 Oct 1906, Aix-en-Provence
  • Nationalité Français

Paul Cézanne, Autoportrait au papier peint olivâtre, vers 1880-1881, huile sur toile, 34,7 x 27 cm, Londres, National Gallery. Source : National Gallery, CC BY-NC-ND.

Paul Cézanne, Autoportrait au papier peint olivâtre, vers 1880-1881, huile sur toile, 34,7 x 27 cm, Londres, National Gallery. Source : National Gallery, CC BY-NC-ND.
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  • Bibliographie

Entretenant des liens étroits avec le noyau dur des impressionnistes avec lesquels il expose parfois, Paul Cézanne est un peintre postimpressionniste dont les paysages et les natures mortes ont profondément et durablement modifié la conception naturaliste de la peinture.

Paul Cézanne, Autoportrait au papier peint olivâtre, vers 1880-1881, huile sur toile, 34,7 x 27 cm, Londres, National Gallery. Source : National Gallery, CC BY-NC-ND.

Acteur central des décennies impressionnistes de la fin du XIXe siècle – et ami proche de Camille Pissarro – Cézanne prend l’observation comme point de départ et peint dans la tradition du plein air. Mais ses tableaux les plus ambitieux transcendent leurs racines optiques pour composer des scènes marquées par une profonde incertitude spatiale et une facture picturale dense. Ses représentations de fruits et de montagnes semblent à la fois solides et évanescentes, oscillant entre un illusionnisme empirique et les aspects plus abstraits de la peinture moderne. Cézanne est souvent considéré comme le maillon permettant le passage d’un impressionnisme encore attaché au naturalisme vers les tendances modernistes pour l’abréviation formelle et l’expérimentation.  En remettant en question les principes clés de la perspective, Cézanne est devenu l’artiste postimpressionniste le plus révéré par l’avant-garde du début du XXe siècle, notamment Henri Matisse et Pablo Picasso.

 

Paul Cézanne, Les quatre saisons : l'hiver ; le printemps ; l'été ; l'automne", vers 1859-1862, huile sur toile, 314 x 104 cm / 315 x 98 cm / 314 x 109,5 cm / 314 x 105 cm, Paris, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Petit Palais. Source : CC0 Paris Musées / Petit Palais.

Entre Aix et Paris : prémices

Cézanne nait à Aix-en-Provence le 19 janvier 1839 de Anne-Élisabeth-Honorine Aubert et Louis-Auguste Cézanne. Chapellier à ses débuts, ce dernier fonde une banque prospère, la banque Cézanne et Cabassol, constituant la fortune familiale et assurant plus tard à l’artiste un héritage suffisamment conséquent pour le libérer de la nécessité de vendre ses œuvres. En 1852, Cézanne entre au collège Bourbon à Aix et y rencontre l’écrivain naturaliste Émile Zola qui demeure son ami jusqu’aux années 1880. À partir de 1857, Cézanne suit ses premiers cours d’art à l’École municipale de dessin d’Aix. Si dans un premier temps, il se conforme à l’exigence paternelle de travailler pour la banque familiale en devenant avocat, Cézanne abandonne ses études de droit vers 1860. En 1859, Louis-Auguste fait l’acquisition d’une nouvelle et vaste demeure familiale; le Jas de Bouffan où la famille s’installe sans tarder. Cézanne est alors autorisé à entreprendre la décoration murale du salon : il réalise de grandes toiles représentant Les quatre saisons, entre autres scènes, ce qui constitue l’une de ses premières tentatives artistiques ambitieuses [1].

 

Paul Cézanne, Le meurtre, vers 1870, huile sur toile, 65 x 80 cm, Liverpool, Walker Art Gallery. Source : National Museums Liverpool, Walker Art Gallery CC BY-NC 4.0.

En avril 1861, Cézanne part pour Paris, suivant Zola. Refusé à l’entrée de l’École des beaux-arts, il étudie à l’Académie Suisse, atelier libre où il rencontre Camille Pissarro. À la fin de l’année, quelque peu désillusionné, il retourne à Aix  mais revient à Paris dès l’année suivante, poursuivant ses études à l’Académie suisse. Il y rencontre alors le noyau dur des impressionnistes, dont Claude Monet, Auguste Renoir et Alfred Sisley. Pour le reste de la décennie, Cézanne partage son temps entre Paris et Aix,  soumettant année après année, de 1864 à 1869,  ses œuvres au Salon de Paris – toutes refusées. Ses peintures de cette période, sombres, moroses et chargées psychologiquement, dépeignent la vie moderne avec des scènes de meurtres et de violences sexuelles ou d’austères intérieurs bourgeois [2]. Sensationnalistes et redevables à la presse de boulevard de l’époque, ces tableaux développent une forme unique de peinture de la vie moderne, moins distante que le modernisme d’Édouard Manet, plus romantique et psychologiquement intense. Parfois peintes au couteau à palette, elles montrent une application particulièrement épaisse et grossière de la peinture. Aucune de ces œuvres n’a été vue en public à l’époque ; seul le petit cercle des amis artistes proches de Cézanne est susceptible de les avoir vues. Il n’y a pas non plus de réponse critique aux premières œuvres de Cézanne, mais ses amis écrivains commencent à faire circuler l’image d’un artiste marginal exceptionnel, désireux de bousculer le statu quo. En 1869, Cézanne rencontre sa future épouse Marie-Hortense Fiquet, alors modèle à l’Académie Suisse mais relieuse de formation.

Pendant l’année terrible de 1870-71 – durant la guerre franco-prussienne et la Commune – Cézanne et Fiquet vivent dans le petit village de l’Estaque près de Marseille, échappant ainsi aux lignes de front au nord et à la conscription militaire. Peu d’œuvres de jeunesse de Cézanne peuvent être assurément datées de cette période (de fait, la datation est un défi pour l’ensemble de son corpus, car il signait et datait rarement ses œuvres) mais certains comportent des références obliques à cette année traumatisante de l’histoire de France.

Paul Cézanne, La Femme étranglée, 1875-1876, huile sur toile, 31,2 x 24,7 cm, Donation Max et Rosy Kaganovitch 1973, Paris, musée d'Orsay. Source : Musée d'Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt.

Paul Cézanne, Jeune fille au piano - Ouverture du Tannhäuser, 1869-1870, huile sur toile, 57 x 92 cm, Saint-Pétersbourg, Musée de l'Ermitage. Source : Musée de l'Ermitage.

Paul Cézanne, Une moderne Olympia, 1873-1874, huile sur toile, 46,2 x 55,5 cm, Don Paul Gachet 1951, Paris, Musée d'Orsay. Source : Musée d'Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Paul Schmidt.

Les années impressionnistes

Cézanne et Hortense Fiquet reviennent à Paris à la fin de la Commune, au milieu de l’année 1871, et leur fils, Paul, naît au mois de janvier suivant. Cézanne cache Hortense et leur enfant à son père ;  une dynamique familiale complexe en résulte. Au cours des quinze années suivantes, le soutien financier paternel n’est pas garanti, et les années 1870 et le début des années 1880 sont probablement les années les plus instables de la vie de Cézanne, du moins sur le plan financier.

Entre 1872 et 1874, la jeune famille Cézanne vit au nord de Paris, à Auvers-sur-Oise et à Pontoise, résidence de Pissarro.C’est durant ces années que Cézanne produit ses toiles les plus impressionnistes, œuvrant dans un dialogue visuel des plus étroits avec Pissarro, de dix ans son aîné [3]. Les paysages dominent désormais sa peinture. Bien que ces œuvres empruntent un langage impressionniste, elles ne se versent jamais totalement dans l’attrait de l’instantané, de la touche atmosphérique et des subtilités de la lumière filtrée, les maîtres mot du nouveau style. Au contraire, même les œuvres les plus impressionnistes de Cézanne paraissent denses et laborieuses. Le pictural renforce ainsi fermement la solidité du paysage représenté et une uniformité du ton qui évoque rarement un moment précis dans le temps.

En 1874, Pissarro convainc Cézanne de participer à la première exposition impressionniste qui se tient à Paris de la mi-avril à la mi-mai 1874, une exposition indépendante de l’État, organisée par le groupe d’artistes connus plus tard sous le nom d’impressionnistes et si souvent refusés par le Salon officiel [4]. Cézanne n’y expose que deux paysages récents et sa propre version du tableau le plus célèbre de Manet, Olympia de 1863, qu’il intitule audacieusement Une moderne Olympia.  Bien que peu de critiques aient écrit sur cette première exposition impressionniste, ceux qui l’ont fait ont souvent désigné Cézanne comme le peintre le plus étrange du nouveau mouvement, tournant en dérision son art en particulier. Pourtant, contrairement à la plupart des autres œuvres présentées à l’exposition qui se solda par un échec financier, Cézanne réussit à vendre sa Maison du pendu à un aventureux collectionneur, le comte Dora, réalisant ainsi l’une de ses premières ventes. Cézanne participe également à la troisième exposition impressionniste de 1877, sans plus de succès. Il ne participera à aucune des autres expositions organisées par le groupe entre 1874 et 1886, au nombre de huit au total.

Paul Cézanne, Les baigneurs au repos, 1876-1877, huile sur toile, 82,2 x 101,2 cm, Philadelphia, The Barnes Foundation. Source : The Barnes Foundation, Public Domain.

Paul Cézanne, La Maison du pendu, Auvers-sur-Oise, 1873, huile sur toile, 55,5 x 66,3 cm, Legs Camondo 1911, Paris, musée d'Orsay. Source : RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski.

Paul Cézanne, Le Mont Sainte-Victoire et le viaduc sur l'Arc ou La Montagne Sainte-Victoire vue de Montbriand, 1882-1885, huile sur toile, 65,4 x 81,6 cm, Bequest of Mrs. H. O. Havemeyer 1929, New York, The Metropolitan Museum of Art. Source : The Metropolitan Museum, Public Domain.

Le Cézanne de la touche constructive

Vers la fin des années 1870, Cézanne développe le style de peinture qui va définir l’ensemble de son œuvre et qu’il affinera au cours des années suivantes jusqu’au début des années 1890. Se concentrant sur les natures mortes, les paysages provençaux et aussi sur les portraits, Cézanne élabore une technique appelée « touche constructive » ou « touche parallèle », par laquelle il dépeint des petites zones en une série de coups de pinceaux similaires dans la même couleur, créant ainsi une facture géométrique et très répétitive [5]. Formulé en réponse aux formes plus rangées et à celles plus symbolistes de la peinture impressionniste conçues par Monet et Renoir vers 1880 et, plus tard, à l’émergence du néo-impressionnisme, le style qu’adopte Cézanne semble à la fois détaché du réel par son étrange caractère répétitif mais aussi largement figuratif, afin de capturer les expériences profondes et authentiques que le peintre recherchait, suspendues entre passé et présent, structure et désordre. À la fois répétitive et hésitante, la technique de Cézanne a conduit le philosophe Maurice Merleau-Ponty à parler en 1945 du « doute de Cézanne », c’est-à-dire de l’incertitude aiguë et le caractère provisoire avec lesquels le peintre a abordé l’acte de représentation [6].

S’ouvre alors une période de maturité picturale : des œuvres dans lesquelles les fruits semblent hésiter entre deux et trois dimensions, ils sont solides mais toujours sur le point de tomber de leur table. Le site naturel le plus célèbre d’Aix, la Montagne Sainte-Victoire, semble flotter entre une proximité visuelle accrue et une mise à distance extrême. Dans ses portraits Cézanne donne à ses modèles, Fiquet en tête, une apparence d’objets et d’éloignement, mais en même temps il les rend étrangement présents et sensibles, malgré le travail de la matière picturale en un réseau dense qui semble les capturer [7].

 

Paul Cézanne, Madame Cézanne à la robe rouge, 1888–1890, huile sur toile, 116,5 x 89,5 cm, New York, The Metropolitan Museum of Art, The Mr. and Mrs. Henry Ittleson Jr. Purchase Fund, 1962. Source : The Metropolitan Museum, Public Domain.

Paul Cézanne, Pommes et oranges, vers 1899, huile sur toile, 74 x 93 cm, Legs Camondo, 1911, Paris, musée d'Orsay. Source : RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski.

Paul Cézanne, La Baie de l'Estaque, 1879-1883, huile sur toile, 60,3 x 74,3 cm, Philadelphie, Philadelphia Museum of Art. Source : Philadelphia Museum of Art, Public Domain.

À la fin des années 1870, Cézanne se réconcilie avec son père. Au début de l’année 1882, ce dernier fait construire un atelier pour son fils au Jas de Bouffan et se montre peu à peu plus conciliant envers les choix de carrière et de famille de Cézanne. À partir de cette date, Cézanne séjourne de moins en moins à Paris et dans le nord de la France, et passe le plus clair de son temps à Aix et dans ses environs – à l’exception de quelques mois frustrants à peindre avec Paul Gauguin à Auvers-sur-Oise en 1881 [8]. Les années suivantes, plus précisément en 1882 et en 1883, Cézanne peint également en compagnie de Monet et de Renoir à L’Estaque, faisant du début des années 1880 des années durant lesquelles le peintre se montre particulièrement ouvert à un dialogue pictural. L’année 1886 se révèle cruciale : Cézanne épouse enfin Hortense Fiquet en avril. Puis, après la publication de L’Œuvre, où les renvois à Cézanne sont à peine voilés, l’amitié du peintre avec Émile Zola se refroidit et s’éteint définitivement. Le père de Cézanne meurt en octobre 1886, assurant au peintre un héritage substantiel qui le met à l’abri du besoin pour le reste de sa carrière.

Paul Cézanne, Moulin sur la Couleuvre à Pontoise, 1881, huile sur toile, 73,5 x 91,5 cm, Berlin, Alte Nationalgalerie. Source : Staatliche Museen zu Berlin, Nationalgalerie / Klaus Göken, Public Domain Mark 1.0.

Les années 1890 : Cézanne expose

Au début des années 1890, Cézanne augmente son répertoire avec la peinture de figures à grande échelle; d’abord au travers des cinq versions de ses Joueurs de cartes puis, à partir du milieu des années 1890, sous la forme des trois grandes scènes de baigneuses connues sous le nom de Grandes Baigneuses [9].

Les années 1890 forment aussi une décennie au cours de laquelle Cézanne acquiert une plus grande notoriété. En 1890, il expose trois œuvres au Salon des XX à Bruxelles, et en novembre 1895 le marchand parisien Ambroise Vollard, directeur d’une petite galerie, organise la première exposition personnelle du peintre où une cinquantaine de toiles sont présentées. En 1897, une toile de Cézanne entre au musée pour la première fois, pas en France néanmoins : le conservateur allemand Hugo von Tschudi achète un paysage de la galerie Paul Durand-Ruel pour la Nationalgalerie de Berlin. Au tournant du siècle, le marché de l’art a bien découvert Cézanne et les prix de ses œuvres ne cessent de s’envoler dans les années et décennies à venir.

Dans les années 1890, Cézanne vit la plupart du temps séparé de sa femme et de son fils, partageant son temps entre Paris et le Jas de Bouffan, avant que la propriété ne soit vendue en 1898 suite au décès de sa mère en 1897.

Paul Cézanne, Les Joueurs de cartes, 1890-1892, huile sur toile, 135,3 x 181,9 cm, Philadelphie, The Barnes Foundation. Source : The Barnes Foundation, Public Domain.

Paul Cézanne, Les grandes baigneuses, 1894-1906, huile sur toile, 132,5 x 219 cm, Philadelphia, The Barnes Foundation. Source : The Barnes Foundation, Public Domain.

La dernière période : les œuvres tardives et la reconnaissance

En 1902, Cézanne fait construire un nouvel atelier au nord d’Aix, le long du Chemin des Lauves ; c’est ici que sont peintes les toiles des Grandes Baigneuses. Les dernières années de peinture de Cézanne, avant sa mort, sont marquées par un désir encore plus grand d’expérimenter, dans la forme et la texture, s’éloignant souvent du visible bien que Cézanne maintienne sa pratique du plein-air. Il s’adonne plus fréquemment que jamais à l’aquarelle, un medium fluide et moins restrictif  [10]. En 1903, il participe au premier Salon d’Automne à Paris et en 1904, une salle entière y est consacrée à ses peintures. C’est dans ces années que de jeunes peintres, en particulier les Nabis et les artistes qui adhèrent aux premières tendances fauves et cubistes, reconnaissent en Cézanne un précurseur. Le peintre et écrivain Émile Bernard se rend chez Cézanne pour la première fois en 1904, publiant la même année un article faisant date à son sujet et quelques années plus tard ses souvenirs du peintre [11]. Pris dans une tempête à la mi-octobre 1906, Cézanne contracte une pneumonie et meurt quelques jours plus tard le 22 octobre 1906, à 67 ans.  Deux rétrospectives posthumes dès 1907 – la première à la galerie Bernheim-Jeune en juin et la seconde dans deux salles du Salon d’Automne en octobre – contribuent à construire la réputation monumentale de Cézanne au vingtième siècle.

"Exposition rétrospective d’œuvres de Cézanne", Catalogue des ouvrages de peinture, sculpture, dessin, gravure, architecture et art décoratif exposés au Grand Palais des Champs Elysées du 1er au 22 octobre 1907, Société du Salon d'Automne, 1907, Paris, Compagnie française des Papiers-Monnaie. Source : Getty Research Institute / archive.org

[1] Lawrence Gowing (ed.), Cézanne: The Early Years 1859–1872 (catalogue d’exposition: London, Paris, Washington, 1988), London, Royal Academy of Arts; Paris: Musée d’Orsay; Washington, DC: National Gallery of Art, 1988.
[2] André Dombrowski, Cézanne, Murder, and Modern Life, Berkeley, University of California Press, 2013.
[3] Joachim Pissarro, Pioneering Modern Painting: Cézanne & Pissarro 1865–1885 (catalogue d’exposition: New York, 2005), New York, Museum of Modern Art, 2005 ; T. J. Clark, “Strange Apprentice: T. J. Clark on Pissarro and Cézanne,” London Review of Books 42, no. 19 (8 Octobre 2020).
[4] Sylvie Patry, Anne Robbins, Kimberly Jones, and Mary Morton (eds.), Paris 1874: Inventer l’impressionnisme (catalogue d’exposition: Paris, Washington, 2024), Paris, Musée d’Orsay; Washington, DC, National Gallery of Art, 2024.
[5] Theodore Reff, “Cézanne’s Constructive Stroke,” Art Quarterly 25, no. 3 (Fall 1962), 214–27; Lawrence Gowing, “The Logic of Organized Sensation,” in Cézanne: The Late Work (catalogue d’exposition: New York 1977), New York, Museum of Modern Art, 1977, 55–71.
[6] Maurice Merleau-Ponty, “Le Doute de Cézanne,” in Sens et non-sens (Paris: Gallimard, 1945).
[7] Susan Sidlauskas, Cézanne’s Other: The Portraits of Hortense, Berkeley, University of California Press, 2009; John Elderfield, with Mary Morton and Xavier Rey, Cézanne’s Portraits (catalogue d’exposition: Paris, London, Washington, 2017-18), Paris, Musée d’Orsay; London, National Portrait Gallery; Washington, DC, National Gallery of Art/Princeton University Press, 2017.
[8] Denis Coutagne (ed.), Cézanne et Paris (catalogue d’exposition: Paris, 2011), Paris, Musée du Luxembourg/Éditions de la RMN, 2011.
[9] Nancy Ireson and Barnaby Wright (eds.), Cézanne’s Card Players (catalogue d’exposition: London, 2010), London, The Courtauld Gallery/Paul Holberton, 2010.
[10] Jodi Hauptman (ed.), Cézanne Drawing (catalogue d’exposition: New York, 2021), New York, Museum of Modern Art, 2021; Matthew Simms, Cézanne’s Watercolors: Between Drawing and Painting, New Haven, Yale University Press, 2008.
[11] Émile Bernard, Souvenirs sur Paul Cézanne, Paris, Albert Messein, 1912.

Pour citer cet article

André Dombrowski, « Paul Cézanne », Impressionnisme.s [en ligne], mis en ligne le 15 Jan 2025 , consulté le 10 Feb 2025. URL: https://impressionnismes.fr/personalite/paul-cezanne/

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Dates clés

Œuvres de l’artiste

Découvrez les oeuvres de Paul Cézanne

Découvrez la bibliographie

  • John Rewald

    The paintings of Paul Cezanne : a catalogue raisonné

    Londres,Thames and Hudson, 1996

  • Walter Feilchenfeldt, Jayne Warman, David Nash

    The paintings, Watercolours and Drawings of Paul Cézanne : an Online Catalogue Raisonné

    https://www.cezannecatalogue.com/catalogue/index.php

  • Michael Doran

    Conversations with Cezanne

    Berkeley, CA, University of California Press, 2001

  • Denis Coutagne

    Cézanne en vérité(s)

    Arles, Actes Sud, 2006

  • T.J. Clark

    If These Apples Should Fall: Cézanne and the Present

    Londres, Thames & Hudson, 2022

Paul Cézanne, Autoportrait au papier peint olivâtre, vers 1880-1881, huile sur toile, 34,7 x 27 cm, Londres, National Gallery. Source : National Gallery, CC BY-NC-ND.
Paul Cézanne, Les quatre saisons : l'hiver ; le printemps ; l'été ; l'automne", vers 1859-1862, huile sur toile, 314 x 104 cm / 315 x 98 cm / 314 x 109,5 cm / 314 x 105 cm, Paris, Musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris, Petit Palais. Source : CC0 Paris Musées / Petit Palais.
Paul Cézanne, Le meurtre, vers 1870, huile sur toile, 65 x 80 cm, Liverpool, Walker Art Gallery. Source : National Museums Liverpool, Walker Art Gallery CC BY-NC 4.0.
Paul Cézanne, La Femme étranglée, 1875-1876, huile sur toile, 31,2 x 24,7 cm, Donation Max et Rosy Kaganovitch 1973, Paris, musée d'Orsay. Source : Musée d'Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt.
Paul Cézanne, Jeune fille au piano - Ouverture du Tannhäuser, 1869-1870, huile sur toile, 57 x 92 cm, Saint-Pétersbourg, Musée de l'Ermitage. Source : Musée de l'Ermitage.
Paul Cézanne, Une moderne Olympia, 1873-1874, huile sur toile, 46,2 x 55,5 cm, Don Paul Gachet 1951, Paris, Musée d'Orsay. Source : Musée d'Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Paul Schmidt.
Paul Cézanne, Les baigneurs au repos, 1876-1877, huile sur toile, 82,2 x 101,2 cm, Philadelphia, The Barnes Foundation. Source : The Barnes Foundation, Public Domain.
Paul Cézanne, La Maison du pendu, Auvers-sur-Oise, 1873, huile sur toile, 55,5 x 66,3 cm, Legs Camondo 1911, Paris, musée d'Orsay. Source : RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski.
Paul Cézanne, Le Mont Sainte-Victoire et le viaduc sur l'Arc ou La Montagne Sainte-Victoire vue de Montbriand, 1882-1885, huile sur toile, 65,4 x 81,6 cm, Bequest of Mrs. H. O. Havemeyer 1929, New York, The Metropolitan Museum of Art. Source : The Metropolitan Museum, Public Domain.
Paul Cézanne, Madame Cézanne à la robe rouge, 1888–1890, huile sur toile, 116,5 x 89,5 cm, New York, The Metropolitan Museum of Art, The Mr. and Mrs. Henry Ittleson Jr. Purchase Fund, 1962. Source : The Metropolitan Museum, Public Domain.
Paul Cézanne, Pommes et oranges, vers 1899, huile sur toile, 74 x 93 cm, Legs Camondo, 1911, Paris, musée d'Orsay. Source : RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski.
Paul Cézanne, La Baie de l'Estaque, 1879-1883, huile sur toile, 60,3 x 74,3 cm, Philadelphie, Philadelphia Museum of Art. Source : Philadelphia Museum of Art, Public Domain.
Paul Cézanne, Moulin sur la Couleuvre à Pontoise, 1881, huile sur toile, 73,5 x 91,5 cm, Berlin, Alte Nationalgalerie. Source : Staatliche Museen zu Berlin, Nationalgalerie / Klaus Göken, Public Domain Mark 1.0.
Paul Cézanne, Les Joueurs de cartes, 1890-1892, huile sur toile, 135,3 x 181,9 cm, Philadelphie, The Barnes Foundation. Source : The Barnes Foundation, Public Domain.
Paul Cézanne, Les grandes baigneuses, 1894-1906, huile sur toile, 132,5 x 219 cm, Philadelphia, The Barnes Foundation. Source : The Barnes Foundation, Public Domain.
"Exposition rétrospective d’œuvres de Cézanne", Catalogue des ouvrages de peinture, sculpture, dessin, gravure, architecture et art décoratif exposés au Grand Palais des Champs Elysées du 1er au 22 octobre 1907, Société du Salon d'Automne, 1907, Paris, Compagnie française des Papiers-Monnaie. Source : Getty Research Institute / archive.org